Elle est effectuée après l’encollage et l’enduction avec de la craie, du blanc de Meudon, etc. autrement dit, l’équivalent du gesso à l’ancienne. Comme le support est très poreux après ces deux interventions, la peinture à l’huile va être complètement absorbée et il ne va rester que de la poudre de pigment. Il faut donc l’imperméabiliser dans le but de réduire la porosité sans la faire disparaitre complètement sinon la couche suivante ne va plus accrocher. Ce n’est qu’après cette étape que la peinture peut commencer.

La technique de l’imperméabilisation

Dans l’atelier d’art, l’imperméabilisation du support s’effectue avec deux types d’huile : une cuite et une crue. Il faut peser les ingrédients de façon à être précis. C’est une bonne habitude qu’il faut avoir pour réussir le travail qu’on souhaite réaliser. Dans un récipient, il faut mettre 10g de chaque pour faciliter le mélange. Ensuite, on l’applique sur le support tout simplement de manière à l’imperméabiliser un peu.

Ce n’est pas un travail d’une grande précision puisque l’objectif est d’imbiber le support. Il faut veiller à ce que toute la surface soit couverte. Lorsqu’il aura absorbé le gras qu’il lui faut dans quelques heures, il faut enlever le surplus d’huile en essuyant franchement avec un chiffon en coton non pelucheux. Le reste du mélange peut être conservé dans un flacon. Même si la surface est encore brillante, il va satiner en séchant.

Même si le support donne envie de peindre après l’imperméabilisation, il faut quand même faire un dessin préparatoire avant de commencer. Il peut être réalisé avant l’application d’une teinte transparente sur l’ensemble de la surface.